Salariés aidants : comment les accompagner ?
Première étape : savoir identifier vos salariés aidants ! Le nombre croissant d’aidants en France nous incite désormais à définir un plan moins au cas par cas ...
La réforme du 100 % Santé doit permettre un meilleur accès aux soins en prévoyant le remboursement intégral d’aides auditives, de lunettes de vue et de prothèses dentaires à échéance 2021. Attardons nous sur le poste dentaire sur lequel les premières mesures ont pris effet au 1er avril 2019 :
Aujourd’hui le reste à charge moyen constaté en dentaire est de 22,7% (source : DREES). C’est pourquoi,
51 % des français ont l’intention de recourir au panier «100% Santé» sur leurs futurs soins dentaires.
Mais des doutes subsistent…En effet, 73 % des sondés expriment leur crainte au niveau du choix et de la traçabilité des produits proposés.
Pour rappel la réforme associe les 3 acteurs suivants pour permettre une prise en charge intégrale :
Trois paniers distincts vont donc cohabiter à l’avenir selon le type de prothèse, son emplacement et le matériel utilisé :
Depuis le 1er avril 2019, le prix des couronnes dentaires est ainsi plafonné en fonction du matériel utilisé et de la dent concernée. Par exemple, pour une couronne céramo-métallique sur l’incisive, la canine ou la première molaire, le tarif ne pourra excéder 530 euros (500 € en 2020). Le reste à charge zéro sera quant à lui effectif en 2020 pour toutes les couronnes dentaires et en 2021 pour l’ensemble des autres prothèses.
Dans le même temps, le tarif des «soins courants» comme le traitement d’une carie ou le détartrage d’une dent, sera revalorisé pour remédier au plafonnement des prothèses. Le soin des caries, par exemple, augmentera progressivement de 40 à 70% selon les actes pratiqués.
On notera également que la réforme prévoit la prise en charge de nouveaux soins dentaires (prothèses provisoires et actes de prévention).
La crainte exprimée par la majorité des français est bien réelle. Le système appliqué ne devrait néanmoins pas avoir d’incidence sur la qualité des prothèses proposées. Les dentistes quand à eux ne risquent-ils pas d’orienter les assurés vers des prothèses non référencées au sein du 100 % Santé (prothèses céramo-céramiques par exemple) ?