Salariés aidants : comment les accompagner ?
Première étape : savoir identifier vos salariés aidants ! Le nombre croissant d’aidants en France nous incite désormais à définir un plan moins au cas par cas ...
La fusion des régimes de retraite complémentaire des cadres (Agirc) et des non-cadres (Arrco) sera effective le 1er janvier 2019. La fusion AGIRC-ARRCO entraînera la disparition de la Convention AGIRC du 14 mars 1947. Se pose alors la question de l’avenir du dispositif de prévoyance des cadres, dit « 1,50% Tranche A » prévu par son article 7.
En parallèle de l’accord du 17 novembre 2017, organisant le futur régime unifié, un accord annexe relatif à la prévoyance des cadres avait été conclu le même jour. Cet Accord National Interprofessionnel (ANI) a été élargi et étendu, par arrêté publié au Journal Officiel le 14 août 2018. Il prévoit un maintien à l’identique du dispositif « 1,5 % Tranche A », jusqu’à la signature d’un nouvel ANI sur l’encadrement, en cours de négociation par les partenaires sociaux.
Ainsi, à défaut de validation d’un système alternatif d’ici le 1er janvier 2019, les entreprises devront continuer à verser une cotisation de 1,50 % de la tranche 1 de rémunération (tranche inférieure au plafond de la Sécurité sociale – « tranche A » actuelle) pour la couverture prévoyance de leurs cadres et assimilés cadres. Les bénéficiaires restent les personnels définis aux articles 4 et 4 bis de la Convention AGIRC du 14 mars 1947. Comme aujourd’hui, cette cotisation devra en priorité être affectée au risque décès (minimum 0,76 % de la tranche 1). L’employeur ne respectant pas cette obligation sera tenu de verser une somme égale à 3 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale aux ayants-droit de son salarié décédé.
Cela pourrait vous intéresser :
Agirc-Arrco et Protection Sociale Complémentaire