Très cher pare-brise

+42 %. C’est l’augmentation du coût des bris de glace pour les assureurs en 2015 et 2021. La dépense s’élève à 1.5 milliard d’euros par an pour 3 millions d’interventions en remplacement ou réparation de pare-brise. La garantie bris de glace pèse de plus en plus sur les primes d’assurances des flottes automobiles.

Explications

Souvenons-nous de l’orage de grêle dévastateur pour nos pare-brise l’an passé. Ce phénomène climatique auparavant aléatoire semble à présent assez récurrent sous l’impact du réchauffement climatique.

Un marché très agressif

Ces facteurs ne sont pas les seuls à faire grimper la facture. En effet, le marché est débridé et très agressif. Parfois, les pratiques commerciales sont peu vertueuses. Certains attirent les clients en offrant des cadeaux qui représentent jusqu’à 20 % du montant de la facture. Or rien n’est gratuit. In fine, le coût se répercute sur les tarifs des assureurs.

Quelles sont les solutions possibles pour alléger la facture ?

Réparer si possible

Face à cette flambée des prix, une des solutions pour les assureurs est d’encourager les automobilistes à réparer leur pare-brise dès le moindre impact plutôt que de le remplacer lorsqu’il n’est plus réparable. Le prix d’une réparation varie de 8 à 180 € en moyenne. Là où le remplacement total coûte entre 500 et 600 €.

Le réemploi à la traîne

Quant au recours aux pièces de réemploi dans le secteur du vitrage, cette possibilité reste encore assez limitée au regard des contraintes techniques. Mais il semble que cette solution soit en ligne avec les nouvelles politiques RSE portées par les entreprises et les assureurs.

Ne plus faire appel à l’assurance pour le bris de glace

À première vue, si le bris de glace n’est pas pris en charge par l’assureur, c’est l’entreprise qui finance la réparation ou le changement de pare-brise. Certes. Or, 1 € payé par l’assureur coûte 3 € TC en prime d’assurance. Du fait de ce rapport de 1 à 3, il est parfois plus rentable pour une entreprise de s’auto-assurer plutôt que de transférer le risque à un assureur.

Parlez-en à votre courtier.

Thomas LEPREVOST